De gauche à droite : Bill Clinton, Philippe Lemoine, Jean-Louis Beffa,
David de Rothschild, Bertrand Collomb, Philippe Lagayette, Laurence Parisot,
Jean-Paul Bailly, Béatrice de Clermont Tonnerre, Jean-Paul Giraud.
Que signifie exercer sa citoyenneté mondiale pour les entreprises aujourd’hui ?
Les défis auxquels nous faisons face aujourd’hui, en tant qu’individus, en tant que sociétés, ou en tant qu’organisations, nous obligent à repenser notre implication dans la construction du bien commun. Assumer une responsabilité citoyenne mondiale dans la réponse aux enjeux planétaires que sont la santé, l’éducation, la lutte contre la pauvreté et l’environnement, rend nécessaire le questionnement de nos logiques sociétales, et, en particulier, la remise en cause de notre modèle économique.
Common good makes good business – L’exemple des énergies renouvelables
En stimulant les initiatives qui ouvrent la voie vers de nouveaux dispositifs sociaux et économiques, et en en proposant des clés d’analyse, la Clinton Global Initiative contribue à éclairer ce débat. Les projets œuvrant pour le développement des énergies renouvelables en sont une très bonne illustration : les organisations - ou les pays – qui mettent en œuvre ces projets dans la perspective d’un re-design de notre modèle énergétique peuvent déjà en mesurer les bénéfices sociaux et économiques (à investissement égal, taux de croissance supérieur et création d’un plus grand nombre d’emplois, etc..).
Se concentrer sur les moyens
Cette année, la Clinton Global Initiative a choisi de mettre l’accent sur les moyens de l’action. Lors de sa réunion annuelle à New York en septembre, la CGI proposera ainsi à un public d’entreprises, d’ONG, de Chefs d’Etat et de personnalités engagées, de travailler ensemble sur 4 grands champs d’interrogations pour transformer les bonnes intentions en impact positif : promouvoir l’innovation au service du développement, renforcer les infrastructures, développer le capital humain et financer un futur durable.
Effets de levier pour un impact positif
Le Président Clinton a une nouvelle fois exprimé son enthousiasme pour les actions à fort effet de levier, c’est-à-dire des actions qui produisent des effets démultipliés par rapport aux moyens investis. L’impact de celles-ci n’est pas la conséquence d’investissements massifs en capital mais bien, plutôt, le fruit d’une conception particulière de l’action au centre de laquelle se trouve la recherche d’efficacité globale (c’est-à-dire économique, opérationnelle, organisationnelle, sociale et environnementale). Ces effets de levier sont d’autant plus atteignables dès lors que les porteurs de l’action – entreprises, ONG, pouvoirs publics – s’allient et apportent leur intelligence propre (capacités d’organisation et de gestion, ingénierie, connaissance du terrain et savoir faire locaux, etc.) à la réalisation d’une initiative spécifique.
Et l’Europe dans tout ça ?
Enfin, à destination particulière de l’audience qui était réunie, le Président Clinton a exprimé son souci de donner à la Clinton Global Initiative une dimension réellement globale et son regret de ne compter qu’un trop petit nombre d’entreprises européennes parmi ses membres. L’Europe est porteuse d’une vision et de puissances d’actions qu’elle aurait toutes les raisons de faire exister au sein d’une initiative mondiale telle que la Clinton Global Initiative.